Je lis l'article du Monde sur les Sud-Africains anciens militants anti-apartheid, dont certains juifs, qui viennent de visiter la Palestine :
Certains sont prudents, d'autres disent clairement que c'est une situation pire que l'apartheid:
"Comment, au nom du judaïsme, peut-on se comporter de cette manière ?"
"il n'y a jamais eu en Afrique du Sud de routes séparées, de "barrière de sécurité", de check-points, de plaques d'immatriculation différentes, de cantonnements dans des zones délimitées"
"Les militaires contrôlent toutes les collines, tous les check-points. On ne peut pas entrer et sortir comme l'on veut. Cela n'a jamais existé en Afrique du Sud"
""La présence de l'armée partout, ces files d'attente aux check-points, ces raids de soldats sont pour moi pire que l'apartheid. Cela ne fait aucun doute. C'est plus pernicieux, plus sophistiqué grâce aux ordinateurs, qui n'existaient pas à l'époque. Ce sont des méthodes déshumanisantes"
"Nous, nous savions qu'un jour, cela allait se terminer, que les lois de l'apartheid allaient disparaître. Ici, ce n'est pas codifié, c'est l'occupation qui fait que le Palestinien est un être de seconde zone."
Voilà à quoi il faut s'attendre.
Photo d'Amit Shabi (Reuters) exposée en juin 2008 sur les grilles du Luxembourg (exposition FigMag)
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