vendredi 22 août 2008
Un cheval pour Sophie
Musées de Tel Aviv
D’après mon guide, il y a 22 musées à Tel-Aviv. J’aurais vu 5 des 7 musées artistiques (Musée d’Art, Pavillon Helena Rubinstein –avec une expo d’architecture dont je ne parlerai pas-, Musée Nahum Gutman, Musée Rubin, Musée Ilana Goor), mais pas le Musée Shalom Aleichem, ni la maison de Bialik (fermée) ; et j’ai aussi visité le Centre Bauhaus et quelques galeries.
Les autres musées se rangent en trois catégories :
- 6 musées historiques, où je vais essayer de faire un tour, au moins pour les premiers (Musée de la Diaspora, Musée Eretz Israël, maison Rokach, Musée de la Bible, Musée de l’Indépendance, Musée Ben Gurion),
- 2 observatoires scientifiques qui ne m’intéressent que modérément (Azrieli et Colbo Shalom),
- et 7 musées militaires ou para-militaires, dont, finalement, je suis allé visiter certai s : non seulement celui de Tsahal, mais aussi le musée du Lehi (ou groupe Stern), trois musées pour l’Etzel ou Irgun et son fondateur Jabotinski, le musée de la Haganah et le musée du Palmakh.
Soit un tiers des musées de la ville dédiés à la chose militaire, voire aux groupes para-militaires dont les hauts faits sont connus (Hôtel King David, Deir Yassine, Comte Bernadotte).
Remarquez, je ne suis pas allé voir de musée des martyrs de l’Intifada, si tant est qu’il en existe un de l’autre côté du mur.
Les autres musées se rangent en trois catégories :
- 6 musées historiques, où je vais essayer de faire un tour, au moins pour les premiers (Musée de la Diaspora, Musée Eretz Israël, maison Rokach, Musée de la Bible, Musée de l’Indépendance, Musée Ben Gurion),
- 2 observatoires scientifiques qui ne m’intéressent que modérément (Azrieli et Colbo Shalom),
- et 7 musées militaires ou para-militaires, dont, finalement, je suis allé visiter certai s : non seulement celui de Tsahal, mais aussi le musée du Lehi (ou groupe Stern), trois musées pour l’Etzel ou Irgun et son fondateur Jabotinski, le musée de la Haganah et le musée du Palmakh.
Soit un tiers des musées de la ville dédiés à la chose militaire, voire aux groupes para-militaires dont les hauts faits sont connus (Hôtel King David, Deir Yassine, Comte Bernadotte).
Remarquez, je ne suis pas allé voir de musée des martyrs de l’Intifada, si tant est qu’il en existe un de l’autre côté du mur.
Crime de guerre
Un attentat suicide est un crime de guerre : toute action visant des civils est un crime de guerre. Toute action : c’est la définition reconnue par la loi internationale. Quel que soit son moyen, quelle que soit son intention.
Résister à l’occupation est un acte reconnu par la loi internationale : résister veut dire s’en prendre aux forces armées de l’occupant, y compris les milices para-militaires ou les supplétifs. Q’on se prenne à eux avec des armes à feu, des explosifs ou de simples pierres, c’est un acte de résistance de la part d’un résistant, d’un partisan, d’un guerrillero, pas nécessairement un soldat régulier, et il y a toute une jurisprudence internationale à ce sujet (pas toujours respectée, bien sûr, ni pendant la bataille d’Alger, ni à Guantanamo).
Mais s’attaquer à des civils est un crime de guerre.
Une voiture piégée ou un attentat suicide, que ce soit dans un bar de Tel Aviv ou à l’Hötel King David de Jérusalem, un massacre de civils, que ce soit dans une yeshiva à Jérusalem ou dans une mosquée à Hébron, dans un village comme Deir Yassine ou dans un camp comme Sabra et Chatila, ce sont des crimes de guerre.
Lancer une bombe d’une tonne sur un immeuble, en tuant tous les habitants dont un leader de la résistance n’est pas moins un crime de guerre que se faire exploser dans un bar où se trouvent des soldats au milieu des civils.
Détruire une maison avec ses occupants à l’intérieur, comme dans le quartier maghrébin de la vieille ville de Jérusalem en 1967 ou à Jenine, tuer avec un bulldozer une activiste américaine qui tente de s’opposer à la destruction d’une maison à Rafah (Rachel Corrie, 16 mars 2003), tirer sur un cameraman de Reuters (et tuer 4 personnes en même temps que lui) alors qu’il porte une veste marquée PRESS, en prétextant que le tripode de sa caméra ressemble à un lance-roquettes (et être blanchi par l’enquête interne de l’IDF), ce sont aussi des crimes de guerre.
Oui, les Israéliens ont longtemps vécu dans la crainte des attentats suicides (et ont développé une phobie de la sécurité qui permet tout), oui certains jeunes Palestiniens sont tellement désespérés qu’ils sont prêts à tout (et certains de leurs dirigeants nt canalisé cette frustration vers les attentats suicides au lieu de le faire vers la lutte armée), il serait vain de le nier, ou de l’excuser en disant que la situation est bien pire pour les Palestiniens (et le demeure). Mais cela ne justifie pas les crimes de guerre. Leurs auteurs doivent être poursuivis : les Palestiniens sont tués, soit sur le champ, soit plus tard par les tueurs du Mossad, et leurs familles font l’objet de représailles, comme les destructions de maison. Les Israéliens sont presque toujours blanchis par des enquêtes internes, il n’y a jamais d’enquête objective internationale ; les sanctions sont rares et minimes.
Et trois terroristes sont devenus Premier Ministre d’Israël : Menahem Begin (Irgun : attentat du King David, massacre de Deir Yassine), Yitzhak Shamir (Groupe Stern :massacre de Deir Yassine, assassinat du représentant de l’ONU, le Comte Bernadotte, du général français le secondant et de Lord Moyne), et Ariel Sharon (massacre de Qibya en Jordanie avec l’Unité 101, massacre de Sabra et Chatila).
J’aimerais entendre plus souvent, d’un côté ou de l’autre, une condamnation sans équivoque des crimes de guerre.
Résister à l’occupation est un acte reconnu par la loi internationale : résister veut dire s’en prendre aux forces armées de l’occupant, y compris les milices para-militaires ou les supplétifs. Q’on se prenne à eux avec des armes à feu, des explosifs ou de simples pierres, c’est un acte de résistance de la part d’un résistant, d’un partisan, d’un guerrillero, pas nécessairement un soldat régulier, et il y a toute une jurisprudence internationale à ce sujet (pas toujours respectée, bien sûr, ni pendant la bataille d’Alger, ni à Guantanamo).
Mais s’attaquer à des civils est un crime de guerre.
Une voiture piégée ou un attentat suicide, que ce soit dans un bar de Tel Aviv ou à l’Hötel King David de Jérusalem, un massacre de civils, que ce soit dans une yeshiva à Jérusalem ou dans une mosquée à Hébron, dans un village comme Deir Yassine ou dans un camp comme Sabra et Chatila, ce sont des crimes de guerre.
Lancer une bombe d’une tonne sur un immeuble, en tuant tous les habitants dont un leader de la résistance n’est pas moins un crime de guerre que se faire exploser dans un bar où se trouvent des soldats au milieu des civils.
Détruire une maison avec ses occupants à l’intérieur, comme dans le quartier maghrébin de la vieille ville de Jérusalem en 1967 ou à Jenine, tuer avec un bulldozer une activiste américaine qui tente de s’opposer à la destruction d’une maison à Rafah (Rachel Corrie, 16 mars 2003), tirer sur un cameraman de Reuters (et tuer 4 personnes en même temps que lui) alors qu’il porte une veste marquée PRESS, en prétextant que le tripode de sa caméra ressemble à un lance-roquettes (et être blanchi par l’enquête interne de l’IDF), ce sont aussi des crimes de guerre.
Oui, les Israéliens ont longtemps vécu dans la crainte des attentats suicides (et ont développé une phobie de la sécurité qui permet tout), oui certains jeunes Palestiniens sont tellement désespérés qu’ils sont prêts à tout (et certains de leurs dirigeants nt canalisé cette frustration vers les attentats suicides au lieu de le faire vers la lutte armée), il serait vain de le nier, ou de l’excuser en disant que la situation est bien pire pour les Palestiniens (et le demeure). Mais cela ne justifie pas les crimes de guerre. Leurs auteurs doivent être poursuivis : les Palestiniens sont tués, soit sur le champ, soit plus tard par les tueurs du Mossad, et leurs familles font l’objet de représailles, comme les destructions de maison. Les Israéliens sont presque toujours blanchis par des enquêtes internes, il n’y a jamais d’enquête objective internationale ; les sanctions sont rares et minimes.
Et trois terroristes sont devenus Premier Ministre d’Israël : Menahem Begin (Irgun : attentat du King David, massacre de Deir Yassine), Yitzhak Shamir (Groupe Stern :massacre de Deir Yassine, assassinat du représentant de l’ONU, le Comte Bernadotte, du général français le secondant et de Lord Moyne), et Ariel Sharon (massacre de Qibya en Jordanie avec l’Unité 101, massacre de Sabra et Chatila).
J’aimerais entendre plus souvent, d’un côté ou de l’autre, une condamnation sans équivoque des crimes de guerre.
Racisme ?
Une ethnocratie est par définition ethnique, donc structurellement raciste, puisque l’Autre, défini par son essence, est exclu. C’est un racisme de type différent de celui de l’Inquisition ou des empires musulmans : eux voulaient convertir, assimiler par la force : l’Autre était défini par sa croyance, son appartenance, et on tentait (par la contrainte) de l’en faire changer. Le racisme moderne, anti-juif il y a 70 ans ou anti-arabe aujourd’hui, ne cherche pas à faire changer l’Autre, il le nie dans son essence.
Quand le chef d’état major de l’armée israélienne qualifie les Arabes de ‘cafards drogués’, quand un dirigeant religieux dit « il n’y a pas d’animal pire que les Arabes », quand un ministre leur promet « la Shoah, et pire », et qu’il ne sont pas inquiétés, au contraire ; quand un sondage montre que 2 Israéliens juifs sur 3 refuseraient d’avoir une famille arabe dans leur immeuble, ce n’est pas du racisme ?
Bien sûr qu’il y a du racisme en contrepartie, comme les Noirs américains étaient racistes envers les Blancs qui les opprimaient, comme les Juifs du shtetl étaient racistes envers les Cosaques des pogroms. Mais il ne faut pas confondre le racisme institutionnel et structuré, celui de l’Afrique du Sud sous l’apartheid, celui des Etats-Unis esclavagistes jusqu’aux années 1960, celui du Reich nazi, avec les manifestations de racisme individuel, réactif : elles sont tout aussi haïssables, mais elles ne structurent pas la société, le pouvoir, et sont plus aisées à combattre.
Dès qu’on prononce le mot ‘racisme’ à propos d’Israël, la levée de boucliers est immédiate. Sans doute parce que la mauvaise conscience rend difficile d’être qualifié de ce dont on a souffert hier. Mais la réalité est là et bien là, hélas. Et ce racisme découle directement du concept d’ethnocratie, qui est impensable sans sélection et sans exclusion.
Quand le chef d’état major de l’armée israélienne qualifie les Arabes de ‘cafards drogués’, quand un dirigeant religieux dit « il n’y a pas d’animal pire que les Arabes », quand un ministre leur promet « la Shoah, et pire », et qu’il ne sont pas inquiétés, au contraire ; quand un sondage montre que 2 Israéliens juifs sur 3 refuseraient d’avoir une famille arabe dans leur immeuble, ce n’est pas du racisme ?
Bien sûr qu’il y a du racisme en contrepartie, comme les Noirs américains étaient racistes envers les Blancs qui les opprimaient, comme les Juifs du shtetl étaient racistes envers les Cosaques des pogroms. Mais il ne faut pas confondre le racisme institutionnel et structuré, celui de l’Afrique du Sud sous l’apartheid, celui des Etats-Unis esclavagistes jusqu’aux années 1960, celui du Reich nazi, avec les manifestations de racisme individuel, réactif : elles sont tout aussi haïssables, mais elles ne structurent pas la société, le pouvoir, et sont plus aisées à combattre.
Dès qu’on prononce le mot ‘racisme’ à propos d’Israël, la levée de boucliers est immédiate. Sans doute parce que la mauvaise conscience rend difficile d’être qualifié de ce dont on a souffert hier. Mais la réalité est là et bien là, hélas. Et ce racisme découle directement du concept d’ethnocratie, qui est impensable sans sélection et sans exclusion.
Ethnocratie ou démocratie ?
Comment qualifier un pays où l’ethnie B, qui représente 20% de la population, n’a pas le droit d’acheter, ni de louer des terres sur 92% du territoire, qui est réservé à l’ethnie A (car sous contrôle de l’Agence Juive) ? Imaginez un instant que l’Archevêché de Paris (gros propriétaire immobilier, certes, mais pas à 92%) ne loue ses appartements que sur présentation d’un certificat de baptême. Ethnocratie ou démocratie ?
Comment qualifier un pays qui n’a pas d’état-civil public, mais qui le confie aux dirigeants religieux des deux ethnies, si bien qu’il est impossible de se marier légalement entre les deux ethnies ? Ca vous rappelle un autre pays où les relations sexuelles entre ‘races’ différentes étaient interdites sous l’apartheid ? Remarquez, le grand médecin et théologien Maïmonides (et Moïse avant lui) prônait la mise à mort des femmes gentilles avec lesquelles des hommes juifs avaient forniqué (il prônait également le refus pour les médecins juifs de soigner des malades non-juifs). Ethnocratie ou démocratie ?
Comment qualifier un pays qui, pour prendre ad absurdo l’exemple belge, permettrait à tous les francophones du monde de s’y installer définitivement sans la moindre formalité (même les francophones douteux, puisque au moins 30% des Russes immigrés ne sont pas reconnus comme juifs par le rabbinat, soit plus de 300 000 personnes), mais qui interdirait l’entrée à tout néerlandophone, comme par exemple un hollandais marié à une flamande de venir dans le pays ? Et a fortiori à tout habitant chassé par l’épuration ethnique menée par la terreur en 1948. Ethnocratie ou démocratie ?
Comment qualifier un pays où les municipalités de l’ethnie B ont moins d’eau, un ramassage d’ordures moins efficace, une distribution postale moins fréquente que celles de l’ethnie A ? Elles ont aussi moins de sirènes d’alerte et moins d’abris anti-roquettes, ce qui fait qu’en cas d’attaque, l’ethnie B (20% de la population) a 40% des victimes, l’Etat ne protégeant pas tous ses citoyens de la même manière. Ethnocratie ou démocratie ?
Comment qualifier un pays où les cours scolaires ne parlent que de l’histoire de l’ethnie A et passent sous silence l’histoire, la littérature, les arts de l’ethnie B (‘Nos ancêtres les Gaulois’) ? Ethnocratie ou démocratie ?
Comment qualifier un pays où un parti, représenté au Parlement et au gouvernement (Yisrael Beiteinu), peut prôner la poursuite de l’épuration ethnique de l’ethnie B (déjà bien entamée en 1948) sans être poursuivi ? Ethnocratie ou démocratie ?
Et cela ne concerne que le territoire d’Israël même. Sans même se préoccuper de la (bien pire) situation des droits de l’homme dans les territoires occupés, ni du non-respect des résolutions de l’ONU et des Conventions de Genève, la seule ‘démocratie du Moyen-Orient’ a du plomb dans l’aile.
Le concept d’Etat Juif est incompatible avec le concept de démocratie. Israël est une ethnocratie où l’égalité n’existe pas et où la minorité n’a pas les mêmes droits civiques que la majorité (et bien évidemment cela se traduit aussi en termes de droits économiques et sociaux). Cette ethnocratie était inscrite dès le début dans le projet sioniste et les citations des dirigeants sionistes et israéliens en ce sens abondent.
Le discours sur ‘la seule démocratie du Moyen-Orient’ a bien du mal à être autre chose que de la propagande.
Comment qualifier un pays qui n’a pas d’état-civil public, mais qui le confie aux dirigeants religieux des deux ethnies, si bien qu’il est impossible de se marier légalement entre les deux ethnies ? Ca vous rappelle un autre pays où les relations sexuelles entre ‘races’ différentes étaient interdites sous l’apartheid ? Remarquez, le grand médecin et théologien Maïmonides (et Moïse avant lui) prônait la mise à mort des femmes gentilles avec lesquelles des hommes juifs avaient forniqué (il prônait également le refus pour les médecins juifs de soigner des malades non-juifs). Ethnocratie ou démocratie ?
Comment qualifier un pays qui, pour prendre ad absurdo l’exemple belge, permettrait à tous les francophones du monde de s’y installer définitivement sans la moindre formalité (même les francophones douteux, puisque au moins 30% des Russes immigrés ne sont pas reconnus comme juifs par le rabbinat, soit plus de 300 000 personnes), mais qui interdirait l’entrée à tout néerlandophone, comme par exemple un hollandais marié à une flamande de venir dans le pays ? Et a fortiori à tout habitant chassé par l’épuration ethnique menée par la terreur en 1948. Ethnocratie ou démocratie ?
Comment qualifier un pays où les municipalités de l’ethnie B ont moins d’eau, un ramassage d’ordures moins efficace, une distribution postale moins fréquente que celles de l’ethnie A ? Elles ont aussi moins de sirènes d’alerte et moins d’abris anti-roquettes, ce qui fait qu’en cas d’attaque, l’ethnie B (20% de la population) a 40% des victimes, l’Etat ne protégeant pas tous ses citoyens de la même manière. Ethnocratie ou démocratie ?
Comment qualifier un pays où les cours scolaires ne parlent que de l’histoire de l’ethnie A et passent sous silence l’histoire, la littérature, les arts de l’ethnie B (‘Nos ancêtres les Gaulois’) ? Ethnocratie ou démocratie ?
Comment qualifier un pays où un parti, représenté au Parlement et au gouvernement (Yisrael Beiteinu), peut prôner la poursuite de l’épuration ethnique de l’ethnie B (déjà bien entamée en 1948) sans être poursuivi ? Ethnocratie ou démocratie ?
Et cela ne concerne que le territoire d’Israël même. Sans même se préoccuper de la (bien pire) situation des droits de l’homme dans les territoires occupés, ni du non-respect des résolutions de l’ONU et des Conventions de Genève, la seule ‘démocratie du Moyen-Orient’ a du plomb dans l’aile.
Le concept d’Etat Juif est incompatible avec le concept de démocratie. Israël est une ethnocratie où l’égalité n’existe pas et où la minorité n’a pas les mêmes droits civiques que la majorité (et bien évidemment cela se traduit aussi en termes de droits économiques et sociaux). Cette ethnocratie était inscrite dès le début dans le projet sioniste et les citations des dirigeants sionistes et israéliens en ce sens abondent.
Le discours sur ‘la seule démocratie du Moyen-Orient’ a bien du mal à être autre chose que de la propagande.
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