Le premier jour, pour commencer à découvrir la vieille ville, je fais le tour (partiel) des remparts. C'était la frontière de 1948 à 1967. D'un côté la ville moderne, aérée, propre, moderne, de l'autre le dédale de la ville arabe enclose de murs, avec les lieux saints. Marcher sur les remparts en plein soleil, c'est sentir physiquement cette frontière. Vous trouverez sûrement des bons sites touristiques avec de belles photos, donc je vais seulement vous donner quelques impressions.
Une des entrées, la Porte de Jaffa, transition entre ces deux mondes.
Une des congrégations chrétiennes, vue d'en haut avec 'Terra Sancta' et, en rouge à gauche, 'No Entry' (bon, d'accord, c'est un peu facile).
Une petite mosquée familiale, Masjid al Qaymariyya, son dôme et son standard (c'est quoi, le nom exact de cet éperon sur le toit du dôme ?)
Plusieurs vues des toits de la vieille ville, avec, soudain le dôme doré de la mosquée, au loin.
En arrivant à la Porte de Damas, tout à coup, on passe une frontière invisible : les bruits, les odeurs changent : tumulte, confusion, épices, figues, on a définitivement quitté l'enclave occidentalisée, on est au Moyen-Orient.
Vue d'en haut, une cour d'école un peu miteuse, avec sur un mur, le mot liberté dans toutes les langues : triste à pleurer. Liberté, j'écris ton nom : poème sous l'occupation.
Dans une autre partie des remparts, un enterrement (arménien ? orthodoxe ?) près de l'Eglise de la Dormition.
Et une écurie avec de bien beaux chevaux : c'est la police israélienne montée.
Après, je redescend et je me mêle à la foule, alors que les remparts étaient quasi déserts.
jeudi 24 juillet 2008
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1 commentaire:
"Sur mes cahiers d'écolier
Sur mon pupitre et les arbres"
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