C'est pourquoi j'ai été surpris de trouver ici ce que j'ai d'abord lu 'saboteurs'. Ayant photographié la plaque, je réalise que ce qui est écrit, c'est 'saboreurs'. Mot étrange, inconnu au dictionnaire, fusion de sapeur, de sabreur et de saboteur, peut-être ou lapsus révélateur d'une incapacité à assumer ces attentats, la bombe de l'hôtel King David ou l'assassinat de Bernadotte. (Après vérification, le texte hébreu dit 'combattants', pas 'saboteurs')
Pas très loin, dans un petit café, je remarque l'affichette ci-dessus, un permis de chasse au terroriste. Pas mal, non ? La patronne m'engueule quand je prends la photo, je lui réponds que si elle a affiché cela, c'est qu'elle veut qu'on le voit, qu'elle ne devrait pas avoir honte de ses opinions.
Dans la mythologie ici, il y a les terroristes pour la bonne cause, Begin, Shamir and co en 1948 et les mauvais terroristes, ceux qu'on combat aujourd'hui. C'est tellement simple le monde, quand on ne réfléchit plus. En France, il y a 65 ans, nous avions aussi des terroristes.
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