Il est frappant de voir le nombre d'ONGs actives en Palestine. Je suis sûr que la majorité d'entre elles font un travail utile, voire remarquable.
Mais est-il sain pour un pays d'être autant dépendant des ONGs ? Je me souviens de l'Afghanistan au milieu des années 70s (avant les Russes), où il y avait aussi profusion de programmes d'aide. Une des questions qui se posent (très bon article là dessus dans 'This Week in Palestine' du mois d'août; oui, c'est un mensuel...), est celle du développement des leaders palestiniens. Les ONGs favorisent-elles ce développement ? Les leaders doivent-ils se conformer à un modèle pré-établi, conforme aux attentes des donneurs et des ONGs ?
Certaines ONGs sont ici par solidarité, ce qui est très bien, mais la substance de leur contribution est douteuse, me semble-t-il. Ou bien on est capable d'apporter des choses concrètes sur place aux Palestiniens, ou bien on est capable de faire retentir un message pertinent dans un univers plus large que les militants déjà convaincus.
Et ce côté 'do-gooder', content de soi, supérieur, m'irrite profondément.
Je suis content (même si ça n'était pas aussi réfléchi au départ, mais plutôt instinctif) d'être venu ici avec une ONG palestinienne et non point européenne, et d'avoir contribué au plus bas niveau de la^hiérarchie, comme manoeuvre de base sur un chantier.
C'est peut-être grâce à ça que je pourrais mieux témoigner, une fois de retour.
mercredi 20 août 2008
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